Créer son entreprise :

Point de départ : votre super idée...

Destination : votre affaire qui roule !

Les étapes de la création d'entreprise

1

Trouver l'idée !

Il faut éviter de se perdre dans ses pensées et de foncer tête baissée. Si vous avez une étincelle de génie qui peut mener à la création de votre future entreprise, il est important de prendre un moment de grande réflexion en amont.

2

En définir un projet de création

Une fois l’idée globale définie, il faut l’ancrer dans la réalité et passer de la simple idée à la construction du projet. Cela passe par la définition du concept de votre future entreprise : lister les services et produits proposés, la valeur ajoutée offerte au client etc.

3

Réaliser une étude de marché

Le projet commence à prendre forme. Maintenant, il faut s’assurer que le concept rencontre une demande existante, notamment en interrogeant son entourage, en se renseignant sur internet, en faisant appel à des professionnels, etc.

4

Constituer un plan business

Maintenant que vous avez le concept et un marché prêt à l’accueillir, il faut déterminer les moyens financiers, techniques et humains, les perspectives de ventes etc.

5

Financer son projet de création d'entreprise

Le financement est une étape cruciale. Plusieurs sources de financement : vous-même, le financement externe, les banques et les institutions publiques.

6

Choisir la formule juridique

La nature de votre activité détermine les formes juridiques auxquelles vous avez accès.

7

Accomplir l'ensemble des démarches administratives

Pour voir le jour parmi tous ces papiers, vous pouvez faire appel à des guichets d’entreprises qui vous facilitent la tâche, et également à des comptables et des structures d’accompagnement qui peuvent s’occuper de certains papiers en votre nom (mutuelle, assurance…).

8

Lancer son activité

Il est temps de se lancer. Regroupez vos ressources humaines et matérielles, et suivez votre plan business comme vous l’avez précédemment construit.

9

Gérer et faire évoluer son activité

Cela revient à gérer sa clientèle, anticiper les changements du marché, optimiser les frais fixes etc.

10

Tenir sur la longueur

Vous êtes sur la bonne voie ! Il vous appartient d’évoluer sur votre marché ou d’aller en conquérir de nouveaux.

ÉTAPE BONUS !

Devenir adhérent REVEL, pour aider à votre tour de nouveaux porteurs de projet comme vous l’avez été !

REVEL et ses adhérents ont pour but de vous aider, vous, porteurs de projet, à faire voir le jour à vos idées ! Quoi de mieux qu’un peu d’aide pour passer d’une étape à l’autre ?

Point juridique : ce qu'il faut savoir !

Tout entrepreneur doit nécessairement choisir un statut juridique dans le cadre de sa création d’entreprise (entreprise individuelle, société commerciale…). Ce choix a un intérêt considérable car il impacte de nombreux éléments tels que la fiscalité des bénéfices, le statut social du dirigeant etc.

Les différents statuts juridiques

Entreprises individuelles (EI) : 

  • Nouveau statut unique de l’entrepreneur individuel : personne en son nom qui exerce une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes. Si vous vous lancez en tant qu’entrepreneur individuel, votre patrimoine personnel sera protégé.
  • Régime auto-entreprise : vous optez pour adhérer au régime de l’auto-entreprise (ce n’est pas un statut juridique). C’est un régime spécifique au sein des entreprises individuelles et avec ce dernier, l’auto-entreprise bénéficie d’obligations fiscales et comptables réduites. 
 

Sociétés commerciales : 

Vous pouvez choisir entre le SARL et la SAS, mais également envisager d’opter pour leur forme unipersonnelle.

  • SARL ET EURL : ce sont des structures à responsabilité limitée. On parle aussi de société de personne. La responsabilité des associés est au montant de leur apport dans le capital social. La distinction entre le SARL et EURL se joue principalement sur le régime fiscal (impôt sur la société, impôt sur le revenu).
  • SAS et SASU : ces deux acronymes correspondent à la même forme de société. Leur différence repose sur le nombre d’associés. La SASU est la forme unipersonnelle de la SAS. Dans les deux situations, la responsabilité des associés est limitée au montant de leur apport dans la société. Sur le point fiscal, les deux se rejoignent partiellement.

Aides financières : bon à savoir !

En tant que créateurs ou repreneurs d’entreprises, vous pouvez toucher l’Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE). Il s’agit d’une exonération partielle ou totale des charges sociales pendant un an.